En vue d’intensifir et de standardiser ses activitésde clinique mobile et par ainsi augmenter l’accèsaux soins de santé dans sa zone de desserte, MSPP à travers ZL, a mis en œuvre le projet Qatar fiancé par la fondation Qatar. Implémenté au niveau des communes de Verrettes, Petite Rivière, Belladère et Cerca-la-Source, ce projet a été conçu afi d’offrir des services de consultation aux populations des zones reculées et relativement éloignées des structures sanitaires de ces quatre communes. Les objectifs spécifiues du projet qui s’étend d’octobre 2012 à Mars 2014 sont les suivants :
Le staff de la clinique mobile varie suivant le roulement du personnel qui est défii par la Direction et/ou l’administration de l’hôpital. Il est essentiellement composé d’un médecin, d’une ou de deux inf rmières (santé com- d’uneou de deux infimières (santé comou de deux inf rmières (santé com-munautaire/Nutrition etc.), d’une auxiliaire-infimière, d’un agent de prévention appelé NEC, d’un agent de santé, d’un aide pharmacien, d’un technicien de labo, d’un archiviste et d’un offiier de données. Ce schéma vise à assurer un continuum des services basés sur une approche multidisciplinaire. Le circuit du patient est préalablement défii par la coordination du projet. Cependant, en fonction de la localité, les équipes sont libres de le modifir pour un meilleur résultat. Idéalement, le circuit prédéfii commence avec l’enregistrement du patient, qui ensuite passe au CDV pour le test du VIH (dépendamment de l’âge et du consentement du patient), la prise des signes vitaux, la consultation médicale médicale et il se termine par l’ap- et il se termine par l’ap- et il se termine par l’approvisionnement à la pharmacie. Des outils de collecte de données standardisés ont été développés spécifiuement pour cette activité communautaire en vue de saisir les informations pertinentes à tous les points de service. Ce qui, jusque-là faisait défaut au système pour tout le réseau. Un système électronique (OPenMRS) spécialement adapté à la clinique mobile supporte la saisie qui se fait en deux temps : pendant et après la clinique mobile.
Les cliniques mobiles qui ne sont nullement une activité nouvelle
au niveau des sites, constituent le prolongement des activités de
l’institution. Alors, les données y provenant sont complémentaires
aux différents rapports produits par le site. Ainsi, le rapport
mensuel préparé par l’offiier de données comporte des indicateurs
VIH, Statistiques de Services et la surveillance épidémiologique.
La soumission des rapports des cliniques mobiles est faite suivant
les échéances et normes de l’organisation. Ces rapports, avant
d’être partagés aux responsables de programme, franchissent
plusieurs niveaux de vérifiation et de validation des données.
D’avril à octobre 2013, 199 cliniques mobiles ont été réalisées au niveau de 155 localités distinctes. 27969 adultes et 11034 enfants de moins de 15 ans ont été vus. 23540 personnes ont été dépistées pour le VIH, dont 472 ayant un statut VIH+ confimé.
Une analyse des données du système sur la même période nous a
permis de réaliser que les anémies, la parasitose intestinale,
l’infection génito-urinaire et l’HTA sont les diagnostiques les
plus communs émis par les médecins. En effet, ils ont été retrouvés
respectivement 4969, 3842, 3325 et 2936 fois dans les dossiers des
patients.
La cartographie ci-dessous montre la couverture
des cliniques mobiles dans l’aire de desserte du projet d’avril à
septembre.
A sept mois d’implémentation des cliniques
mobiles, la coordination prévoit déjà de pérenniser les acquis du
projet en stimulant les autres sites à mieux collecter et gérer les
don- mieux collecter et gérer les données issues des cliniques
mobiles. Les leçons apprises permettront de mieux asseoir cette
stratégie afi de contribuer à l’amélioration de la performance des
programmes/projets prioritaires et surtout à garantir plus
effiacement l’accès à des soins de santé aux populations les plus
démunies conformément à la philosophie de l’organisation.